Focus sur les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) dans le BTP

Focus sur les Troubles Musculo-Squelettiques (TMS) dans le BTP

Première cause des maladies du travail dans ce secteur, voici comment mieux les prévenir.

À l’occasion de la semaine de la prévention dans le bâtiment, nous nous concentrons aujourd’hui sur la première cause d’accident du travail au monde dans le secteur du bâtiment. Selon les données de l’Assurance Maladie, il existe trois principales causes d’accidents du travail dans le secteur. du BTP. : la manutention manuelle entraînant des troubles musculosquelettiques et maux de dos : les risques de chutes de hauteur et de plain-pied, l’outillage à la main.

Dans cet article, nous nous concentrons donc sur les TMS, comment les prévenir et quels outils utiliser pour les éviter.

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Quels sont les TMS et comment sont-ils provoqués ?

Quels sont les TMS et comment sont-ils provoqués ?

Les Troubles Musculo-Squelettiques sont des affections qui affectent les muscles, les tendons, les nerfs et les articulations du corps humain. Ils sont causés par des mouvements répétitifs, des postures contraignantes, des efforts physiques intenses, des vibrations ou des expositions prolongées à des températures extrêmes.

 

Les TMS sont l’une des principales causes de maladies professionnelles dans le monde entier, touchant tous les secteurs d’activité. Les symptômes les plus courants des TMS sont la douleur, la raideur, la fatigue, les engourdissements et les picotements.

 

Dans le secteur du BTP, les tâches qui peuvent causer le plus de troubles musculosquelettiques (TMS) comprennent :

  • Les machines et équipements comme les machines vibrantes (perceuses et marteaux-piqueurs), les machines de levage (grues et chariots élévateurs) et les machines de compactage (comme les plaques vibrantes et les rouleaux).

 

  • Les positions comme la position debout prolongée, les postures en torsion ou asymétriques, les positions accroupies ou agenouillées et les positions de travail dans des espaces restreints ou confinés.

 

  • Les travaux qui impliquent des gestes répétitifs peuvent également contribuer à l’apparition de TMS, comme les travaux de montage et de démontage, les travaux de soudure, les travaux de peinture et les travaux de montage de pièces.

Comment mieux prévenir les TMS ?

Pour prévenir les Troubles Musculo-squelettiques, il est essentiel de mettre en place des mesures de prévention efficaces, telles que :

 

  • L’ergonomie : adapter le poste de travail à la morphologie et aux capacités de l’employé pour éviter les positions contraignantes ou les mouvements répétitifs.

 

  • La formation : sensibiliser les employés aux risques liés aux TMS et leur apprendre à adopter les bonnes pratiques de travail.

 

  • La rotation des tâches : alterner les tâches pour éviter les mouvements répétitifs et les postures contraignantes.

 

  • Les pauses régulières : permettre aux employés de prendre des pauses régulières pour se reposer et éviter la fatigue musculaire.

 

  • La surveillance médicale : surveiller la santé des employés et détecter les premiers signes de TMS pour agir rapidement.
Comment mieux prévenir les TMS ?
Quels outils peuvent utiliser les entreprises afin de prévenir les TMS ?

Quels outils peuvent utiliser les entreprises afin de prévenir les TMS ?

En utilisant des outils de prévention pour la QHSE, les entreprises peuvent identifier les risques potentiels et mettre en place des mesures de prévention appropriées pour protéger les travailleurs, dans ce cas contre les TMS.

 

  • Le plan de prévention peut être utilisé pour identifier les risques potentiels liés à une tâche ou à un chantier spécifique, et pour mettre en place des mesures de prévention adaptées. (à rédiger dans le DUERP)

 

  • Le DUERP (Document Unique d’Evaluation des Risques Professionnels) qui permet de recenser les évaluations des risques professionnels (physiques et psychosociaux) dont la finalité est la mise en œuvre d’actions de prévention des risques évalués.

 

  • Le plan d’actions peut comprendre une évaluation des risques, des mesures de prévention spécifiques pour chaque tâche provoquant un mal-être, et un suivi régulier de l’efficacité des mesures prises.

 

  • Les VGP (vérifications générales périodiques) permettent de s’assurer que les équipements de levage, les machines et les outils sont en bon état de fonctionnement et de sécurité. Dans ce cas, voir s’ils sont adaptés aux utilisateurs afin d’éviter les mauvaises postures et accidents.

 

  • Les formulaires HSE permettent de documenter les évaluations des risques, les accidents du travail et les mesures de prévention prises.

ET SI ON PASSAIT À LA DIGITALISATION ?

La digitalisation peut améliorer l’efficacité, la traçabilité et la réactivité en matière de QHSE, tout en réduisant les coûts et en favorisant une culture de la prévention.

 

MemoryFlow vous propose d’éviter les TMS dans le BTP grâce à la digitalisation du plan d’action, du DUERP, du plan de prévention, des VGP et des formulaires HSE :

 

  • Facilité d’accès: Les plans de prévention, d’action, les VGP et les formulaires HSE digitalisés peuvent être facilement accessibles à partir de n’importe quel endroit, ce qui permet aux travailleurs de les consulter à tout moment et de les mettre à jour en temps réel. Cela peut être particulièrement utile pour les travailleurs qui sont sur le terrain et qui n’ont pas un accès facile aux documents papier.

 

  • Gain de temps: La digitalisation peut permettre de gagner du temps dans la gestion des documents et des informations liées à la QHSE. En effet, il est plus facile de stocker, classer et retrouver des informations numériques que des documents papier. De plus, la mise à jour des informations est plus rapide et moins coûteuse en temps.

 

  • Meilleure traçabilité: avec MemoryFlow, vous pourrez suivre plus facilement les actions réalisées en matière de QHSE et de disposer d’un historique des actions passées. Cela peut être très utile pour les audits et les inspections internes et externes.

 

  • Réduction des coûts: La digitalisation peut permettre de réduire les coûts liés à la gestion des documents papier, à la logistique de leur stockage et à leur mise à jour. De plus, cela peut également permettre de réduire les coûts liés aux accidents et aux maladies professionnelles en favorisant une meilleure gestion des risques.

 

Qu’attendez-vous pour digitaliser votre gestion QHSE ?

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